Bon. Tout le monde me croyait mort? mais non. Enfin pas tout à fait.
Je réactive le cyborg pour ajouter les deux fichus fichiers, convertis et donc lisibles, si j'en crois un agent ultrasecret infiltré;la_reunion2doc. Wd0000000.
Sachant que Wd0000000 correspond à " lareunion1" et lareunion2doc correspond à " lareunion2"
ouf, quelle usine à gaz!
Bises à tous
Marmaille,mi salue zot.
Nou lé bien parvenu a métropole. Avion, là, l'a bien volé. Lé gros hein!
oté marmaille, zot péï là, l'é froid. Nou l'a mis pull chaud sito par terre. nou l'a pris voiture é l'é rentré la case, mais la case l'était pas chaud non plu.
Enfin nous l'é conten bien rentré. Mi va laisser blog là ouvert 7 zours, puis mi va tout effacé.
Mi enbrass bien for aou.
( pas besoin que je traduise?, tout le monde a pris des cours)
Hello, quelques photos et un commentaire que vous trouverez sue le fichier joint: "la reunion2"
Hello, amis,famille, multitude, je vous salue.
Pas grand chose de neuf ce jour car nous avons passé la matinée à la plage et visité st Pierre cet après midi, ce qui ne nous a pas forcément menés au paradis. Je voulais simplement vous signaler, pour ceux qui ne l'auraient pas vu, qu'il y avait un fichier attaché au message d'hier, et nommé " la reunion1". à ouvrir donc .
Il m'est en effet, plus facile d'écrire mon laïus sur ma terrasse, de le mettre ensuite en fichier joint.
quelques photos quand même pour passer le temps:
en suivant: la piscine d'où je vous écris. Notre case est juste derrière le bouquet de palmiers.
Une vue habituelle d'un fumeur de pipe
Le volcan, avec les sentiers pour y accéder
une paire de chaussures abandonnées par un anonyme. Cela valait bien une photo!
La dodo lé là, bien sûr !
Bises à tous
la dernière photo est une vue de Cilaos depuis l'ilet à cordes. Le site de l'ilet doit son nom au fait que les esclaves en fuite qui s'y réfugiaient n'y accédaient que par des cordes.r_union1
million de lecteurs, je vous salue!
Samedi, aujoud'hui, le temps annoncé étant beau...nous avons une journée de pluie. Bon, petite précision il y a tout de même près de 400 microclimats à la Réunion, donc un peu de tout pour tout le monde. Suffit de savoir ce qu'on veut et d'aller chercher où il faut. Je ne veux pas critiquer systématiquement nos amis de météo france!
repos ce jour car nous avons eu une dure journée hier. Ce matin nous avons fait le marché de st Leu, où nous avons craqué pour de bonnes choses, fruits, samossas, brochettes, etc . Mais pas question de picniquer dehors, because rain.
on a cassé la croute à l'abris de la case. J'ai dû me battre apprement pour manger ma brochette, car j'avais madame tyranosaue rex à ma table! Bon, enfin, il est vrai que tyranosaure a changé de peau quand on a attaqué le bonbon coco au dessert....
Hier donc, volcan au programme!
lever à 4h du mat, départ à 4h45, kaï! nuit encore noire. La route de 80km débute par le littoral, puis on grimpe droit vers Le Tampon. Ensuite du Tampon à Bourg Murat ce sont des virages parmis les quartiers du Tampon, en montant, bien sûr.On débouche ensuite sur une partie déjà élevée, et là, on se retrouve dans les Alpes, avec des prairies, des fermes, des vaches, tout comme là bas! ça fait bizarre tellement c'est dépaysant après les palmiers. ensuite on débouche sur du maquis, lequel s'étend sur des km.toujours en grimpant. on finit par arriver à une première caldéra, qu'on descend par quelques virages Rachel(!!). S'en suit une piste sableuse avec sa tole ondulée.et ses trous! enfin on arrive au terminus auto à quelque 2300m d'altitude.
En sortant du carrosse, surprise, on a perdu 20°, en passant de 30 à 10°! Donc équipement, chaussures, polaire, etc et en route.
Et pour chauffer les jambes on descend environ 420 marches, soit 100m de dénivellé. En fait c'est la caldéra principale qu'on descend. Ce cirque fait en gros un cercle de 10km, ouvert du côté où les laves s'échappent vers la mer. A 5km on apperçoit le volcan du piton de la fournaise, lequel domine le paysage. la marche fait environ 6km aller. On traverse une partie "plate" de laves solidifiées, ressemblant vaguement à des carapaces de tortues.ces laves, dites pahoe.hoe étaient liquides, et se sont écoulées comme de la crème avant de se solidifier.( voir photo)
tiens, en parlant de parenthèse, avez vous remarqué que?
Avez vous remarqué que sur toutes les photos, on voit toujours le même élément de la troupe nettement en avant?
C'est en fait le grenadier voltigeur, celui qui prend tous les risques, de tomber dans une crevasse, d'être emporté par une coulée, ou une lame en bord de mer...
Hé!là!!! attention!! J'en vois qui vont dire que c'est facile de désigner toujours le même pour les risques! d'abord le grenadier sus-dit est rudement affuté et malin, et sur ses gardes! à croire que le Lulu a eu des ancêtres sioux ou kikouyous!
Et que dire de la responsabilité du capitaine, qui sachant se mettre une pierre sur le coeur, n'hésite pas à sacrifier un élément pour sauver le reste de l'équipage§ C'est dûr à vivre , vous savez! (aïe, Josette, pas sur la tête, les coups de chaussures! )
Bon, bref nous avons traversé cette partie plate avant d'entamer l'ascension du versant du cratère. Marche difficile car sur une succession de crassiers, de blocs de lave, de trous. toujours plus haut, et comme on ne voit pas le sommet, on se demande(toujours parmi l'équipage) quand celà prendra fin.
Et comme toute bonne chose a une fin on arrive enfin au sommet. L'effort en valait la peine! c'est magnifique! la vue s'étend sur des km, on distingue la côte. Nous sommes bien au dessus des nuages. les marcheurs laissent exloser leur joie( photo) bien méritée, devant le goufre de la bouche du monstre ( tatzammm! )
on voit sur la dernière photo le cratère, au fond duquel des fumeroles s'échappent. Comme on n'aura pas la chance d'être emporté par une brusque érruption de lave, on casse la croute rapido, car à cette altitude il fait frisquet,et on se retappe illico la descente, chevilles tordues dans l'autre sens.
retraversée du platier, et remontée des 420 marches, non sans maints arrêts réflexion; je n'ai pas dit essouflement!
Cette balade nous aura pris 5h30, mais nous regagnons notre case bord de mer avec des étoiles plein les yeux, quelques remises de médailles pour les marcheurs de l'équipe qui se sont brillament comportés!
Le soir, pas d'histoires à raconter pour s'endormir, punch, niam niam, dodo!
à tous bonsoir.
Merci encore à tous de lire ce blog rempli d'anneries!
oté zoreils, vous l'est bien?
Sieste...
Pendant que Zozett fait le dodo, sport qu'elle pratique à très haut niveau, votre humble esclave s'attèle au clavier pour vous parler de la vraie vedette, ici à la Réunion, j'ai cité, tatzzamm!, LA DODO! c'est LA bière reine à la réunion ( voir photo). son vrai nom est bière BOURBON, mais tout le monde l'appèle la dodo. Le slogan sur toutes les lêvres proclame : la dodo lé là, et on entend ça sur les sentiers, en ville, à la plge, etc. Elle vaut largement une vieille kanter.
La photo deux montre une roue, seule vestige d'un moulin à manioc de 1830. c'était le but d'une promenade de 12km en bord de lagune.c'est là que nous avons vu des manguiers immenses, désespoir de zozett qui ne peut que constater que nous sommes en avance d'un mois pour se régaler.
La photon'appèle aucun commentaire, si ce n'est un certain sentiment de bien être!
La photo 3, vous demandera un peu de travail. IL faut agrandir et déchiffrer ce qui est écrit. Il s'agit d'une mise en garde quant au lieu. attention cet espace est réservé à l'occupant!
La dernière montre toute l'astuce des gouvernants pour éradiquer cette mauvaise manie de tout jeter devant la maison. La tradition veut en effet qu'on balance tout dans la ravine. Donc le service de propreté passe et colle un autocollant sur les détritus. Agrandissez et vous pourrez lire l'étiquette.
Ah, tiens , zozett est réveillée. Donc je mets un point final à votre information.
Demain, selon le temps, ou à cause du temps, on va visiter le volcan. Inutile de dire que le parcours a été épluché, car le gros de la troupe( pardon, la troupe) commence à stresser!
a demain donc, marmaille.
Hello à tous!
ayant eu la flemme de m'atteler au blog hier soir, pour cause de fatigue, je me cale au bord de la piscine ce matin, un peu à l'ombre. Car il y a du soleil et il fait déjà chaud. Je ne dis pas cela pour vous embêter ni vous faire souffrir, non,non....
Tiens pourquoi me vient-il à l'idée? Il parait que la métropole connait une offensive précoce du général hiver.Espérons que tout sera passé pour notre retour car ça va nous faire drôle.
Donc hier, la météo annonçant encore de la pluie, nous avons décidé une marche au cirque de Cilaos. En fait de pluie nous avons eu grand beau temps jusqu'à 14h. Je commence à penser que la météo est destinée aux poissons!
On accède à Cilaos par la route cotière jusqu'à St louis, puis commence la grimpée à travers une ravine jusqu'à Cilaos city. Un petit mot d'histoire: la route de 38km comporte 420 virages, certains si aigus qu'il faut faire gaffe à qui arrive en face. Une route peu propice aux motards, ou alors à ceux dont la vitesse ne saute pas en plein virage(!!)
Cette route a été construite en 1930 et a permis enfin l'extention de Cilaos. Avant cela c'étaient des porteurs qui assuraient le ravitaillement en 12h en gros. le dernier porteur est mort à Cilaos en 2006, à l'age de 102ans. Aujourd'hui 3000 voitures empruntent cette route, par jour.
dont nous.
forts de nos expériences nous avons acheté du pain aussitôt arrivés. Nous nous sommes faits jeter, presque, en essayant de trouver un café qui veuille bien nous servir. à 9h le commerce se met en place!
un petit briefing pour savoir quel sentier prendre pour aller à une cascade, renseignements pris auprès de marcheurs aussi paumés que nous, et en route. de toute façon on est sur une ile, pas moyen de se perdre. le sentier descend très dur, par des marches, tout cela au milieu d'une végétation luxuriante, inextricable. Si tu tombes à côté du sentier, l'ascenseur t'emmène quelques étages plus bas, sans que tu aies le temps de dire ouf.
EVIDEMMENT! après une demi heure de descente on s'est souvenu que le pain était resté dans la voiture!! ARRRGGHHHH!! l'INTENDANTEUUUU !!!
Bon je vous rassure, l'oeil au beurre noir aura disparu quand on prendra l'avion. Mais pour les dents cassées et la côte enfoncée on ne peut plus rien.
c'était une belle balade. finalement c'est là qu'on se rend compte de l'importance du tourisme à la Réunion, partout, on rencontre des gens qui sillonnent le moindre sentier. Et également de notre popularité car tout le monde nous salue poliment!!!
promenade difficile pour une bonne moitié de l'équipe! il était temps de rentrer, par la route d'ailleurs. Mais, hé ho, quand même 13km dont 5 de macadam chaud!
Bon, rentrés le soir, douche, punch,casse croute piment et dodo.
mi embrass a ou, marmaille.
oté marmaille, mi salu aou!
ce matin, en forme nous avons formé un groupe de 7 personnes, et on s'est envoyé en l'air. je ne vous dis pas les gorges encaissées, les volcans en feu... Hola! hola! Paul. Tu vas où là. Haaa! pas de ça chez nous, hein! ce blog est sérieux et s'adresse à tous les ages!
Bon, plus prosaïquement, nous avons pris un hélico, à 6 personnes, plus le pilote. Décollage à 7h20, un bon coup d'ascenceur, et on passait au dessus du pic Maïdo, pour piquer sur le cirque de Mafate. Le peu de photos montre difficilement la beauté, majesté, me souffle Josette, des paysages au dessous. Loin au dessous! Le pilote nous brieffe au fur et mesure, non sans un peu d'humour, histoire de déserrer les fesses. puis on descend au fond du trou du fer entre des falaises balaises, un peu remués par les turbulences. QUI avait peur? personne, bien sûr! de là on a survolé le cique de Salazie, puis les forêts de végétation endémique et protégée.par exmple des fougères géantes, du type qui ont connu les dinosaures, ailleurs bien sûr.
ensuite le cratère du pic de la fournaise autour duquel nous avons tourné, et qui nous a permis de bien mesurer l'importance des coulées. tout ce paysage est sillonné par des fourmis humaines, malgré l'heure matinale.
Retour par Cilaos et ses cultures puis direction l'héliport.
Tout cela valait vraiment le coup d'oeil, en plus de l'excitation de grimper dans cet engin exceptionnel, à mes yeux, qu'est l'hélico.
Cet après midi, pour digérer tout ça nous avons fait une marche peinarde de 12km, mais à plat, le long de la lagune de St Paul. Images suivront.
tout pour aujourd'hui, et c'est déjà pas mal.
Mi embrass aou
arrrgghh! je suis maudit! hier soir j'ai passé 1h à rédiger un compte rendu, et au moment où je voulais l'envoyer, mon ordi s'est coupé, batterie hs! j'étais comme le grand chasseur blanc qui part tuer l'éléphant et qui, face à la bête s'aperçoit qu'il a oublé les balles. cela m'apprendra à vérifier que la bête est bien chargée.
Bref, bonsoir tatousss.
Hier, donc, levés à 6h, nous parti là battre un carré ( promener en réunionais) malgré un temps capricieux. Direction Ste Rose, côte est, sud est. nous avons essuyé un bon grain de pluie, mais avec obstination, nous avons continué.
Au passage, la route traversait des coulées de lave, chacune datée: 1997, 2001, 2004,etc. voir photo. elles descendent vers la mer, entre deux parois de roches hautes de 100m. impressionant, dévastateur etc; à noter que la flore reprend vite le dessus, car des pousses ressurgissent deci delà, obstinément.
nous avons poussé jusqu'à l'anse des cascades, petit port au fond d'une crique battue par les vagues, garnie de gros galets noirs. des barques de pêches attendent patiemment l'acalmie pour sortir. Il faut dire que la cale est en pente, glissante et sérieusement battue par la houle. Celle ci se jette en énormes rouleaux sur les roches.
Nous avons fait une marche du genre sentier du littoral,; je dis du genre car c'est plutôt de treck qu'il s'agit. Le sentier peu pratique longe de plus ou moins loin la côte, avec des à-pics impressionants, tombant dans la mer 20m plus bas.
nous sommes passés à côté d'une tombe, d'un jeune qui n'a pas eu de chance et est certainement tombé.glup!
arrivés au bout du bout, le pic nic s'imposait... sauf qu'on avait oublié le pain. J'ai congédié l'intendante! non mais!
pour regagner la voiture nous sommes passés par la route car Zozett avait une tendinite chatouilleuse.comme (dixit) elle n'est pas un petit-slip, elle a décliné l'offre généreuse de passants qui lui ont proposé de la ramener en voiture.
Sur la route du retour , un détour s'imposait vers les cascades du trou noir et des galets, vers St Joseph. La "route" remonte à travers une ravine, on franchit trois passerelles, dont une sérieusement rafistolée, qu'on franchit en serrant les fesses. puis on arrive à une grimpette plus forte que celle du chemin fulgence du beausset, qui tourne en lacets serrés ( un peu comme les lacets de Corse, hein Mimi?). c'est dire que notre limousine s'y est reprise à deux fois pour réussir à grimper! attention à klaxoner amplement car celui qui vient en face est plus occupé à freiner et tourner qu'à regarder! bon mais le spectacle en valait la peine . photo.
Nous sommes rentrés à la nuit crevés mais ravis .
blog loupé et au lit.
aujourd'hui farniente, punch, marché de St Leu et pic-nic en bord de port avec des sambos, brochettes et noix de coco. Pleurez!
nous avons pris également rendez vous pour lundi pour le survol de l'ile en hélico. Zozett commence à flipper. M'est avis que l'hélico laissera une trace d'huile!
mi salu a ou marmaille!
