million de lecteurs, je vous salue! Samedi,

million de lecteurs, je vous salue!

Samedi, aujoud'hui, le temps annoncé étant beau...nous avons une journée de pluie. Bon, petite précision il y a tout de même près de 400 microclimats à la Réunion, donc un peu de tout pour tout le monde. Suffit de savoir ce qu'on veut et d'aller chercher où il faut. Je ne veux pas critiquer systématiquement nos amis de météo france!

repos ce jour car nous avons eu une dure journée hier. Ce matin nous avons fait le marché de st Leu, où nous avons craqué pour de bonnes choses, fruits, samossas, brochettes, etc . Mais pas question de picniquer dehors, because rain.

on a cassé la croute à l'abris de la case. J'ai dû me battre apprement pour manger ma brochette, car j'avais madame tyranosaue rex à ma table! Bon, enfin, il est vrai que tyranosaure a changé de peau quand on a attaqué le bonbon coco au dessert....

Hier donc, volcan au programme!

lever à 4h du mat, départ à 4h45, kaï! nuit encore noire. La route de 80km débute par le littoral, puis on grimpe droit vers Le Tampon. Ensuite du Tampon à Bourg Murat ce sont des virages parmis les quartiers du Tampon, en montant, bien sûr.On débouche ensuite sur une partie déjà élevée, et là, on se retrouve dans les Alpes, avec des prairies, des fermes, des vaches, tout comme là bas! ça fait bizarre tellement c'est dépaysant après les palmiers. ensuite on débouche sur du maquis, lequel s'étend sur des km.toujours en grimpant. on finit par arriver à une première caldéra, qu'on descend par quelques virages Rachel(!!). S'en suit une piste sableuse avec sa tole ondulée.et ses trous! enfin on arrive au terminus auto à quelque 2300m d'altitude.

En sortant du carrosse, surprise, on a perdu 20°, en passant de 30 à 10°! Donc équipement, chaussures, polaire, etc et en route.

Et pour chauffer les jambes on descend environ 420 marches, soit 100m de dénivellé. En fait c'est la caldéra principale qu'on descend. Ce cirque fait en gros un cercle de 10km, ouvert du côté où les laves s'échappent vers la mer. A 5km on apperçoit le volcan du piton de la fournaise, lequel domine le paysage. la marche fait environ 6km aller. On traverse une partie "plate" de laves solidifiées, ressemblant vaguement à des carapaces de tortues.ces laves, dites pahoe.hoe étaient liquides, et se sont écoulées comme de la crème avant de se solidifier.( voir photo)

tiens, en parlant de parenthèse, avez vous remarqué que?

Avez vous remarqué que sur toutes les photos, on voit toujours le même élément de la troupe nettement en avant?

C'est en fait le grenadier voltigeur, celui qui prend tous les risques, de tomber dans une crevasse, d'être emporté par une coulée, ou une lame en bord de mer...

Hé!là!!! attention!! J'en vois qui vont dire que c'est facile de désigner toujours le même pour les risques! d'abord le grenadier sus-dit est rudement affuté et malin, et sur ses gardes! à croire que le Lulu a eu des ancêtres sioux ou kikouyous!

Et que dire de la responsabilité du capitaine, qui sachant se mettre une pierre sur le coeur, n'hésite pas à sacrifier un élément pour sauver le reste de l'équipage§ C'est dûr à vivre , vous savez! (aïe, Josette, pas sur la tête, les coups de chaussures! )

Bon, bref nous avons traversé cette partie plate avant d'entamer l'ascension du versant du cratère. Marche difficile car sur une succession de crassiers, de blocs de lave, de trous. toujours plus haut, et comme on ne voit pas le sommet, on se demande(toujours parmi l'équipage) quand celà prendra fin.

Et comme toute bonne chose a une fin on arrive enfin au sommet. L'effort en valait la peine! c'est magnifique! la vue s'étend sur des km, on distingue la côte. Nous sommes bien au dessus des nuages. les marcheurs laissent exloser leur joie( photo) bien méritée, devant le goufre de la bouche du monstre ( tatzammm! )

on voit sur la dernière photo le cratère, au fond duquel des fumeroles s'échappent. Comme on n'aura pas la chance d'être emporté par une brusque érruption de lave, on casse la croute rapido, car à cette altitude il fait frisquet,et on se retappe illico la descente, chevilles tordues dans l'autre sens.

retraversée du platier, et remontée des 420 marches, non sans maints arrêts réflexion; je n'ai pas dit essouflement!

Cette balade nous aura pris 5h30, mais nous regagnons notre case bord de mer avec des étoiles plein les yeux, quelques remises de médailles pour les marcheurs de l'équipe qui se sont brillament comportés!

Le soir, pas d'histoires à raconter pour s'endormir, punch, niam niam, dodo!

à tous bonsoir.

Merci encore à tous de lire ce blog rempli d'anneries!

Comments

[mamouelle]

et le pain dans tout cela?!